vendredi 21 janvier 2011

Insectes

Cette image me révulse.
Pourtant je suis mangeur de viande, dont les images ne me révulsent pas.
Mais je verrais un cochon entier tel qu'il est dans la nature, avec les apparences de la vie, par exemple dans une gelée, que cela me révulserait autant que l'image d'insectes.
Je ne crois pas que je pourrais, au moment ou j'écris ceci, imiter la foule d'invités de cette conférence sur les plats d'insectes qu'on décrit dans l'article (ici) se ruant vers le buffet et l'engloutissant:

À la pause, le public s'est rué vers le buffet. Rouleaux de printemps aux sauterelles, ganache au chocolat et aux larves, quiche aux vers de farine ont été rapidement engloutis.

Mais je vois que, dans les mets qu'on énumère, on ne présente pas les insectes entiers à consommer, on les débite, on les prépare, comme on débite et prépare la viande dans les plats que nous, carnivores, dévorons aujourd'hui sans haut-le-cœur.

Lorsque vous voyez un insecte, il y a un blocage. C'est différent si les insectes sont transformés et deviennent invisibles dans les aliments.


C'est indéniablement la voie pour que la majorité des humains se rallient à la protéine d'insectes.
D'autant plus que nous en mangeons déjà. Selon une étude citée dans l'article,

[....] chacun [d'entre nous] mange , à son insu, en moyenne 500 grammes d'insectes par an, dissimulés dans de la confiture de framboises ou du pain par exemple.

Pour ma part j'attendrai que de grands chefs aient ouvert la voie.
Et s'il faut absolument à mon organisme des protéines, je préférerai encore pendant quelque temps les protéines végétales.


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