vendredi 7 janvier 2011

Café

Ne vous réjouissez pas trop rapidement, compagnes et compagnons amateurs de café (et je ne parle pas de ce qu'on appelle «café» en Amérique du Nord * (remarquez les guillemets) et qu'on appelle parfois «americano **» en Italie).
(On le sert en tasse géante pour tenter de racheter l'inexistante qualité par la quantité: échec sur toute la ligne!).
Ne vous réjouissez pas trop rapidement, donc: la prolongation de vie dont il est question (et dont on peut douter) n'est obtenue qu'en buvant une seule tasse de café par jour, je souligne, une seule.
Et on ne peut y ajouter ni sucre ni lait.
Voilà où le bât blesse peut-être: si on en prenait davantage qu'une tasse le café pourrait au contraire raccourcir la vie.
Cela ne prouve-il pas l'existence dans le breuvage magique d'un principe malfaisant qui ne se révèle pas à petite dose mais le fait lorsque celle-ci est, même de manière infime, plus grande?
Bref, comme toutes les études sur les vertus «immortalisantes» d'une quelconque boisson ou d'un quelconque aliment, cette étude sur le café (on en parle ici) est sans doute bidon.
C'est la modération qui allonge la vie.
Et la malbouffe qui la raccourcit.
La bonne nourriture permet seulement de vivre une vie normale.
Ni plus longue, ni plus brève qu'elle ne devrait être.
Seulement comme elle devrait être.

* Pas au Mexique cependant.
** Et qu'on pourrait appeler «lavasse» pour des raisons évidentes.

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