samedi 18 décembre 2010

Par la barbichette

À l'occasion de la parution de ce livre, «Chinamérique. Un couple contre-nature?», -dont on fait ici le compte rendu-, on peut prendre conscience du couple infernal que forment la Chine et les États-Unis (et couple complice, le plus mauvais moralement amenant l'autre à développer ce qu'il y a de moins bon dans son essence).
Voici le premier paragraphe de compte rendu (du Monde.fr)

La Chine et les États-Unis ont des intérêts croisés. Avec ses considérables réserves libellées en dollars, parce qu'accumulées en vendant des produits made in China aux États-Unis, Pékin finance le déficit de l'hyperconsommation américaine. Mais si les Chinois cessaient d'acheter des bons du Trésor américains, le dollar chuterait, faisant baisser la valeur des réserves de Pékin, tout en diminuant la compétitivité d'un pays qui subventionne ses exportations en sous évaluant sa monnaie, le yuan...

Chacun finance l'autre soit en fabriquant soit en consommant et si l'un s'arrête l'autre tombe et vice-versa.
«Alliés objectifs», disait-on dans le temps: dans la torture, la pensée unique, oui certes.
La situation a fait l'objet d'une comptine, toujours d'actualité.

Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette
Le premier d'nous deux qui rira
Aura une tapette
Au bout de trois
Un! Deux! Trois!

Mais la tapette risque de plonger le monde dans la catastrophe.

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