mardi 7 décembre 2010

La Porte d'Aix

C'est la « Porte d'Aix » à Marseille que j'avais complètement oubliée et que mon évocation de la gare Saint-Charles (ici) a sortie de l'oubli profond où elle était plongée dans ma mémoire.
Il faut dire qu'on ne l'apercevait que brièvement du tortillard que l'on prenait pour se rendre à Aix -en-Provence, lors de nos retours de voyages à Paris, à Strasbourg, à Nîmes ou à Avignon, voire Cannes ou Monaco (par exemple).
Ce tortillard se rendait jusqu'à Briançon, dans les Alpes, et parfois, quand on l'empruntait tôt le matin pour se rendre à Marseille les jours de marché, il y avait des moutons et des agneaux à bord, sinon des coqs et des poules.
Cette porte, nous l'avons su un jour, avait d'abord été conçue comme un arc de triomphe en l'honneur du duc d'Angoulême, fils du futur Charles X, qui avait commandé (putativement) les troupes françaises envoyées en Espagne à l'instigation de Chateaubriand, ministre des Affaires étrangères à cette époque (c'est à cause de Chateaubriand que nous avons pris le temps de connaître tout cela).
Ce duc d'Angoulême «règnera» 20 minutes, sous le nom de Louis XIX, lors de l'abdication de son père.
L'arc a changé de vocation après la chute de la monarchie «légitime» et c'est la raison pour laquelle elle porte le nom de «Porte».
Elle est maintenant dédiée à la «République» par Marseille.
La voici sous quelques-uns de ses angles.
Elle est très belle (il lui manque des statues décoratives sur l'un de ses côtés, le côté sud) car elle a été conçue (et construite) à la même époque que l'Arc de triomphe de Paris.
Voyez :

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