mardi 20 avril 2010

Qu'on les jette dans la mer


C'est Jean-François Lisée, dans «L'Actualité», qui fait une citation de l'évangile de saint Mathieu (versets 18,3 à 18,7) à destination du pape.
(Celle qui lui a remis en mémoire cette citation c'est la théologienne Maria M Fortune dans le journal «Le Devoir», édition du samedi 17 avril).
Cette citation devrait indiquer au pape la voie à suivre à l'égard des pédophiles de l'Église catholique, et il ne s'agit pas de leur pardonner mais de faire comme Jésus-Christ lui-même (selon
saint Mathieu) l'indique: les jeter dans la mer après leur avoir pendu au cou une meule de moulin:

En vérité, je vous dis que si vous ne vous convertissez et ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux. Quiconque donc se rendra humble comme ce petit enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des cieux. Et qui recevra un seul petit enfant comme celui-ci en mon nom, me reçoit. Mais celui qui scandalisera un seul de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on lui pendît au cou une meule de moulin et qu'on le jetât au fond de la mer.

Alors, à moins de contextualiser les «Saintes Écritures» pour protéger ses compagnons prêtres, ou de prétendre que ces paroles attribuées à Jésus-Christ sont une interpolation dans l'évangile, le pape sait ce que Jésus-Christ lui enjoint de faire à ceux qui ont scandalisé les petits enfants.
Le fera-t-il?

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