vendredi 16 avril 2010

Cercle vicieux du désir et de la cupidité

Un blogue de Slate.fr (ici) m'apprend l'existence d'un étonnant métier : excusez du mot, il s'agit du métier de « masturbateur de dindons ».
Comme vous le savez bien si vous êtes nord-américain, les parties que préfèrent les amateurs de volaille sont ce qu'on appelle les « poitrines » au Québec (ou, parfois, les « suprêmes ») et les « ailes » en Europe.
(Au Québec les « ailes » que l'on consomme sont les vraies ailes)
De telle sorte que les éleveurs de volailles, par sélection génétique, sont arrivés à produire des lignées dotées de poitrine genre Pamela Anderson (ils comptent livrer leur secret bientôt à ceux des humains qui désireraient que leurs filles soient naturellement dotées de ces attributs, histoire d'éviter plus tard à celles-ci des frais de chirurgie).
L'opération chez les volailles vaut autant pour les mâles que pour les femelles (espérons que cela ne se produira pas chez les mâles humains).
Cela cause une certain nombre d'inconvénients.
Chez les dindons par exemple.
Ceux-ci ont un poitrine trop avantageuse pour pouvoir monter les femelles sans dommages pour celles-ci.
Voire, le membre de ceux-ci ne peut atteindre l'entrée du cloaque de celles-là.
Danger d'extinction de la race.
D'où la mise au point du métier de « masturbateur de dindons ».
Pour éviter l'extinction de la race « dindonne » (ou « dindonnière »?), des gens se spécialisent dans la cueillette manuelle de la semence mâle afin d'en féconder les femelles.
Selon l'article de Slate.fr (ici, je le répète pour vous obliger)
, ils ne semblent pas apprécier leur métier.
Tout cela parce que les humains (nord-américains?) aiment davantage les grosses poitrines et que les proxénètes et cupides éleveurs de dindons, et autres volailles, ont décidé de profiter de cet insatiable désir.
Cercle vicieux du désir et de la cupidité ?

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