dimanche 18 avril 2010

Artémis danse à New York

Une belle Artémis qui danse dans ce péristyle du Metropolitan Museum de New York.
En sa présence on croit en son existence.
Non pas comme déesse peut-être mais comme être ayant forme humaine.
Les dieux grecs et les déesses ne faisaient pas partie de ces dieux toujours sérieux, qu'il ne fallait pas représenter, qui ne dansaient et ne riaient jamais.
Toujours prêts à exiger des sacrifices, parfois des sacrifices humains, comme les dieux de Carthage et les dieux sémites en général.
Les Dieux (ou devrais-je dire : le Dieu ?) du christianisme (Dieu le Père dans ce cas), du judaïsme (Yahvé), de l'islam (Allah) ont conservé touts les traits de ces dieux sémites.
D'ailleurs ils sont eux aussi sémites.
Seul le christianisme, en créant un « fils de Dieu » Dieu lui-même, en l'hellénisant, en le faisant souffrir, en le faisant vivre de la vie des hommes, buvant et mangeant dans les fêtes, a réussi à rendre ce dieu sémite un peu semblable à cette belle Artémis grecque.
A-t-il ri ? L'a-t-on vu danser comme elle ?
Il partage en tous cas le mode d'existence d'Artémis, celle d'image et de statue.
Mais sa conception n'est-elle pas un exemple, si je ne m'abuse, du sommaire schéma « Thèse-antithèse-synthèse » qu'on attribuait à Hegel dans mes jeunes années ?

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