lundi 14 septembre 2009

Un Singe et des moutons

Ces tragédies rapportées dans le Figaro () me semblent illustrer ce que je disais dans ma note d'hier («Je te suis car je suis très peu»).
Les actions de l'un déclenchent les actions des autres, en chaîne.
J'ajouterais que ce n'est pas seulement parce que nous sommes tous des
moutons de Panurge mais aussi parce que nous avons un ancêtre commun avec le singe.
Cela dit, de loin, ces tragédies me semblent l'effet de la mise en œuvre sans réflexion d'une politique importée sans intelligence de la patrie du capitalisme éhonté (c'est des États-Unis que je parle) que des élus sans discernement voudraient faire imiter par des pays qui n'en ont pas la culture (je veux dire le manque de culture, c'est-à-dire la culture de sacrifier les citoyens au bien-être de l'État -qui est une tradition dans ce pays*) et les ressources.
C'est comme si on érigeait le
mouton de Panurge en politique délibérée: imiter pour imiter et non adapter avec mille précautions ce qui se fait ailleurs.
C'est Sarkozy et ses sbires que je vise ici.
Simiesque de corps et d'esprit!

* Rappelez-vous ce que disait le très admiré John F Kennedy (que je n'ai jamais admiré pour ma part -c'était en plus un sexopathe): «Ne te demande pas ce que ton pays doit faire pour toi mais ce que tu dois faire pour ton pays».
C'est le fondement de la politique des États-Unis. Et c'est l'inverse de ce que doit être une politique: un pays doit être au service des ses citoyens, non l'inverse. Et si un pays n'est pas au service de ses citoyens, on doit le dissoudre car il ne sert à rien.

C'est comme un commerce qui n'est pas au service de sa clientèle, il fait faillite et on liquide ses biens.
Et un État qui sacrifie ses citoyens au profit de lui-même (et de ceux qui se sont emparés de lui, une quelconque nomenklatura) tombe un jour ou l'autre, comme l'Union soviétique.

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