dimanche 16 août 2009

Ferragosto à Trois-Rivières

En route vers Montréal (pour des concerts Beethoven), nous avons décidé de passer un jour (en réalité un soir, une nuit, un matin) à Trois-Rivières, qui commémore cette année le 375e anniversaire de sa fondation par Laviolette.
La ville, -que nous avions connue sous des aspects différents et moins intéressants durant les trente dernières années- nous a paru éclatante.
J'en reparlerai.
(Je dois avouer que c'est un peu difficile de renouer avec la discipline de publier une note chaque jour sur ce blogue. Aussi je vous parlerai aujourd'hui d'un sujet anodin à propos de Trois-Rivières et vous montrerai surtout un certain nombre de photos illustrant ce sujet).
Notre arrivée à Trois-Rivières (nuitée à l'Hôtel Delta que je vous recommande si vous voulez séjourner dans cette ville) coïncidait avec le dernier jour d'une «Ferragosto» (page en italien au bout de ce lien), cette fête italienne d'origine romaine où l'on célébrait l'empereur Auguste (qui a également donné son nom au mois d'août comme vous le savez).
Il s'agit à Trois-Rivières d'une fête italienne faite en collaboration avec des Italiens et à cette occasion la ville est pleine de discours italiens et de touristes de la même origine dans toutes ses rues, particulièrement dans les rues du centre-ville et surtout rue des Forges.
Voici un panneau en décrivant les activités (si vous pouvez lire) et la tête de la rue des Forges, près du fleuve St-Laurent et du vieux port dont la promenade est magnifique (éventuellement des photos de cette promenade).

Certains ont profité de cette
«Ferragosto» pour imiter à Trois-Rivières des aspects un peu quétaines -quoique très représentatifs- de l'Italie: des activités mettant en scène une Ferrari et ce qu'on appelle au Québec des «poupounes», c'est-à-dire des jeunes filles court-vêtues, «avec de grandes jambes de faon» et choisies pour autre chose que leur cerveau.
(Ces «
poupounes» nous semblent très souvent en vedette à la télévision italienne, voire, à notre grand étonnement, à la télévision française, surtout celle de Bouygues mais pas exclusivement, mais cela est une autre histoire).
Nous étions à la taverne irlandaise «Le Trèfle» -qu'on nous avait conseillée- dégustant une bière irlandaise (que nous connaissions déjà mais il est intéressant de reprendre contact avec ce que nous connaissons déjà, n'est-ce pas?, surtout si on l'apprécie) et observions ce qui se passait en face au restaurant «Le Grill».

Et voilà ce qui se passait: une jeune fille (una ragazza) jouant son rôle de poupoune italienne* photographiait ses compagnes et compagnons de travail (ragazze e ragazzi) autour d'une Ferrari rouge.
Voyez (je ne fais pas de commentaires mais j'ai utilisé tantôt le mot «quétaine», mais comme cela est italien):

Je crois que les Québécois sont doués pour jouer le rôle d'Italiens de diverses sortes. Peut-être partagent-ils certains gênes avec les habitants de la péninsule: comme eux, ils semblent un peu sans gêne, et désinvoltes au suprême degré.
N'est-ce pas?

* Je crois que c'était seulement un rôle qu'elle jouait car elle m'a semblé plus dotée de cerveau que les modèles originaux italiens. Peut-être était-ce aussi le cas pour ses compagnes et compagnons de travail. En général, dans ces évènements, il faut chercher la source de la quétainerie dans le patron ou le propriétaire de l'établissement ou de la chaîne de télé (en Italie, par exemple, le propriétaire est Berlusconi, c'est tout dire).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire