dimanche 1 mars 2009

Romances sans paroles

C'est la page couverture d'un recueil de poésies de Paul Verlaine que j'ai retrouvé récemment dans un coin depuis longtemps inexploré de ma bibliothèque (il me faut en faire l'inventaire pour en réduire le volume (sic) bientôt).
(Je n'aime pas beaucoup l'adresse de la Librairie Alphonse Lemerre qui a édité ce recueil, «Passage Choiseul». Je me demande qui a eu l'idée de donner à ce Passage le nom du ministre de Louis XV qui s'est réjoui avec Voltaire de la perte de la Nouvelle-France en 1763? A-t-on idée de donner le nom d'un nul à quelque chose? À moins qu'on ait voulu ajouter l'insulte à l'injure! Mais revenons à nos moutons)
Il y a, dans ce recueil, une partie qui s'intitule (comme cette note) «
Romances sans paroles» et je crois que ce titre est ce qui résume le mieux toute l'œuvre poétique de Verlaine.
Bien sûr, il y a des mots comme vous allez le voir dans le poème que je vais vous présenter (sous forme d'image numérisée du recueil dont vous voyez la page couverture numérisée également ci-dessus). S'il n'y avait pas de mots on ne pourrait pas parler de poésie.
Mais ces mots n'impliquent pas un discours, c'est-à-dire des paroles qui sont organisées pour exposer des idées ou des raisonnements.
Dans les poèmes les plus représentatifs de
Verlaine il y a seulement des impressions, voire des sensations et «rien [...] qui pèse ou qui pose».
C'est ce qui se rapproche le plus de ce qu'on pourrait appeler la «poésie pure». Voyez (cliquez l'image pour mieux lire le texte).


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire