samedi 22 novembre 2008

Les Opéras du Metropolitan au cinéma

Voici le programme de cette année des opéras du Metropolitan Opera de New York présentés en haute définition dans divers cinémas du monde, dont le Cinéma Jonquière comme vous le voyez (ce n'est certainement pas le cinéma le plus confortable où ces opéras sont présentés car les sièges y sont déglingués et l'écran y manque de hauteur).
Nous y sommes allés aujourd'hui pour la première fois cet automne à cause de la mise en scène de Robert Lepage de La Damnation de Faust de Berlioz.
À cause de la mise en images j'ai l'impression que nous n'avons pas pu en apprécier tout l'éclat: on s'acharnait à nous présenter des gros plans des interprètes.
Cela convient dans les mises en scène traditionnelles (celle que le
Metropolitan présente habituellement et dont nous nous contentons, puisque ces opéras-là nous allons les voir davantage pour l'opéra que pour la mise en scène) mais pas du tout pour une mise en scène originale comme celle de Robert Lepage.
Mais enfin, ce que j'ai pu en apercevoir m'a paru stylistiquement conforme à ce qu'on attend de
Lepage.
J'irai certainement voir le Gluck, le Massenet.
Pour les autres je verrai: cela dépend des interprètes et je ne serais pas allé à
La Damnation de Faust après-midi s'il n'y avait eu que Marcello Giordani car il chantait (et jouait) Faust comme il chante (et joue) tous ses rôles, horriblement mal.
Afin de ne pas vous laisser sur cette mauvaise impression je vais vous présenter une voix parfaite, hélas disparue pour toujours avec le corps imparfait qui la portait, celle de Luciano Pavarotti dans «Que faro senza Euridice», aria que j'aime (comme toutes les arias qui parlent d'Orphée et d'Eurydice) au-dessus de tout (c'est la raison pour laquelle je vais sans faute assister à la représentation de
Gluck le 24 janvier) :



En voici les paroles italiennes :


Che farò senza Euridice?
Dove andrò senza il mio ben?
Che faro, dove andro
Che faro senza il mio ben
Dove andro senza il mio ben
Euridice! Euridice
Oh Dio! Rispondi!
Rispondi !
lo son pure il tuo fedel!
Io son pure il tuo fedel il tuo fedel

Che farò senza Euridice?
Dove andrò senza il mio ben?
Che faro, dove andro
Che faro senza il mio ben
Dove andro senza il mio ben
Euridice, Euridice

Ah! non m'avanza

Più soccorso, più speranza,

Né dal mondo,
né dal ciel!

Che farò senza Euridice?

Dove andrò senza il mio ben
Che faro dove andro
Che faro senza il mio ben
Dove andro che faro
Dove andro senza il mio ben?


Et voici les paroles françaises:

J'ai perdu mon Eurydice,
Rien n'égale mon malheur.
Sort cruel, quelle rigueur!
Rien n'égale mon malheur,
Je succombe à ma douleur.
Eurydice... Eurydice...
Réponds-moi, quel supplice!
C'est ton époux fidèle;
Entends ma voix qui t'appelle...

J'ai perdu mon Eurydice, etc.

Eurydice... Eurydice...
Mortel silence, vaine espérance,
Quelle souffrance!
Quels tourments déchirent mon coeur!

J'ai perdu mon Eurydice, etc.

2 commentaires:

Julie a dit…

Bonjour, je me nomme Julie Parent-Charland,
j'écris pour le journal la Pige du Cégep de Jonquière. Je suis tombée par hasard sur votre page en recherchant sur les présentations d'opéra au Cinéma Jonquière. Quand vous y êtes allé, est-ce qu'il y avait beaucoup de gens?

Jack a dit…

Bonjour Julie.

Je vais régulièrement à l'opéra au cinéma Jonquière" La salle était pleine pour La Damnation de Faust mise en scène par Robert Lepage cette année et l'année dernière pour La Bohème de Puccini.
En général le public est d'une vingtaine de personnes, quelquefois de cinquante.

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