jeudi 13 novembre 2008

Les Jacques et leurs jacqueries

Un compagnon d'entraînement (c'est la journée des compagnons d'entraînement) qui s'appelle Jacques comme moi, me voyant saluer un autre compagnon d'entraînement qui s'appelle également Jacques (heureusement qu'il y a les noms de famille pour nous distinguer*) me dit:

«Ce doit être la raison pour laquelle il y a un «s» à «Jacques»: nous sommes vraiment très nombreux».

J'ajouterais: surtout parmi ceux qui sont nés au début du «baby boom» d'après-guerre, dans la deuxième moitié des années quarante.
Mais cela date peut-être de plus loin: les paysans étaient si nombreux à s'appeler
Jacques au Moyen Âge que lorsqu'ils se révoltaient (avec raison, je crois) contre leurs maîtres clercs ou nobles on appelait leurs révoltes des «jacqueries», des révoltes de Jacques.

* Au Québec les noms de familles sont si peu nombreux qu'il y a au moins trois colonnes (sinon plus) de personnes qui portent et mon prénom et mon nom dans le bottin téléphonique de ma petite région. C'est la même chose pour tous les Jacques. Misère, cela est la source de bien des appels erronés!

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