lundi 25 février 2008

Télé haute définition et son


J'aime bien la télé haute définition même si la gestion de ce blogue ne me permet pas de la visionner très souvent...
J'en bénéficie (mais pas complètement comme vous allez voir) depuis presque deux ans maintenant. Et oui j'ai payé le double du prix d'avant le dernier Noël et le quadruple du prix de maintenant. Mais pour être parmi les premiers possesseurs de n'importe quel produit de consommation, il faut payer le prix.
Ce que je n'aime pas dans la haute définition c'est ce que je pourrais appeler la gestion du son par les diffuseurs. Dès qu'il y a de la musique tout se passe comme à la télé ordinaire quand il y a des publicités. On dirait qu'ils veulent nous défoncer les oreilles pour y faire pénétrer de force leur salade.
À mon avis c'est l'équivalent d'un viol (d'ailleurs les mots que j'utilise pour peindre le phénomène sont significatifs).
Je me dis parfois que ce sont sans doute des jeunes qui sont préposés à la gestion du son chez les diffuseurs et que ces jeunes ont perdu toute acuité auditive dans la fréquentation de la musique rock (majoritairement anglo-saxonne mais avec de plus en plus d'imitateurs de toutes races et de toutes langues).
Comme je ne suis plus jeune et que j'ai préservé avec soin la virginité de mon ouïe, j'entends trop et trop bien (c'est peut-être la seule de mes virginités que j'ai préservée avec autant de soin, étant baby-boomer et appartenant à la génération lyrique anté-sidatique et post-antibiotiques).
Il se passe le contraire de ce qu'il se passait quand j'étais jeune. À cette époque ce sont les vieux que l'âge rendait sourds. Imaginez ce qui arrivera dans leur vieillesse aux jeunes qui sont déjà sourds aujourd'hui à cause de leurs goûts(?) musicaux ou, du moins, à cause du viol qu'ils ont accepté de subir. Pourquoi n'a-t-on pas fait intervenir la Direction de la protection de la jeunesse? Ce viol-là me semble aussi grave que les autres (mais c'est sans doute l'égoïsme propre à ma génération qui cause chez moi cette indignation peut-être disproportionnée).

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